Enfin, le moment est venu de partager avec vous le premier numéro de la Revue du sādhaka, la revue numérique de l’association du Centre yoga Iyengar© de Strasbourg.
Le comité de rédaction de cet édition est composé de la petite équipe de pratiquants en formation de professeur de yoga Iyengar© nommés mentorés1. Vous devez les croiser ici ou là dans les cours.
Longtemps nous avons hésité sur le choix de son nom. Nous avons d’abord songé à « pradīpaka« , cette petite lampe qui nous amène un peu de lumière dans les zones sombres, qui échappent à notre conscience. Si la traduction littérale de ce terme semble correspondre à la « perfection » à notre projet, cette perfection nous est parue un peu prétentieuse à nos yeux qui s’ajustent encore à la pénombre.
Notre choix s’est arrêtéà Sādhaka, quisignifie littéralement lepratiquant, qui aspire à approfondir, à enrichir sa pratique par l’étude. Ainsi, ce nom est plus conforme à notre souhait collectif.
Le Centre de Strasbourg est un centre de formation pour les futur·e·s professeur·e·s du yoga Iyengar©. C’est dans ce cadre que nous produisons fréquemment des écrits.
Sous l’impulsion de notre mentor, Jean-Michel Khury, il s’agit de les partager, de les exposer dans des formes libres, sans pour autant être contraint à une publication effrénée. Les articles que nous produisons sont sous licence libre (voir notre politique éditoriale ici), et nous aspirons pour l’avenir, que la revue s’enrichira d’articles venue d’ailleurs.
Pour ce premier numéro2, les articles sont constitués des travaux, fruits de nos recherches, nos réflexions et notre cheminement à partir de thèmes. Ce sont de simple travaux d’études supervisés par notre mentor, des propositions de recherche de sens, parfois des étapes de travail qui peuvent peut-être résonner dans votre propre pratique de yogi·nis.
Les trois premiers articles de ce numéro 1 sont …
L’article de Daniel qui nous amènera à comprendre comment le yoga est un voyage à travers les 5 kośa, les différentes couches de nos êtres selon la physiologie et philosophie yogi.
Celui d’Audrey proposera une première escale pratique sur votre tapis, en détaillant l’utilité d’un mur, support stable et inclusif par excellence (qui n’a pas de mur ?), que nous soyons enceintes ou non, vous vous reconnecterez à votre centre de gravité…
Utilisation du mur comme support
Et enfin, avant de plonger dans les eaux mouvementées et transformatrices de la philosophie Sāṃkhya. Pour ne pas vous y perdre, suivez les parcours de Lydie notre guide pour un aperçu de la théorie des 5 éléments.
Pour compléter vos lectures, vous pourrez consulter un petit article amené à évoluer dans son recensement et catégorisation de la bibliographie de notre discipline.
Bonne lecture !
par ordre alphabétique : Audrey, Daniel, Lydie, Robin, Yoko (5, encore. Coïncidence ?)
Comité éditorial de ce numéro 1 : (qui ?)
Notes de bas de page
1 Sous la responsabilité de notre mentor Jean-Michel. Nous avons d’ailleurs songé à la « revue du sādhana », littéralement la pratique, ou de la maîtrise du yoga. Ce terme étant déjà le nom de l’association de notre mentore, nous voulions échapper à la confusion.
2 Ces travaux, principalement d’écriture, nous ont amené au terme hasta : la main (mais aussi la trompe d’éléphant). Ne nous y trompons pas : la forme numérique permettra d’exposer des images, des vidéos, ou d’autres formes à inventer qui titilleront vos Jñānendriya (les organes des sens, au nombre de 5.
3 Selon une catégorisation exposée par BKS Iyengar dans Lumière sur les Sutra de Pantanjali. Le débutant, mṛdu, travaille avant tout la couche la plus externe, corps physique. Le pratiquant méthodique et discipliné, mādhya, cherche à comprendre le fonctionnement physiologique, interne du corps. L’adhimātra étudie le mental et l’intellect à la recherche de l’arrêt des fluctuations du mental. Le niveau du tīvra saṃvegin adhimātratama, est une autre histoire. Si vous en êtes, n’hésitez pas nous soumettre votre article, nous serions ravis de vous lire.